D’après ce que j’ai lu, le mot chinois mandarin pour crise serait « Wei Ji » 危机, wei signifiant crise alors que Ji signifierait opportunité.

Nota Bene : ne parlant pas mandarin, je ne suis pas à même de dire si c’est juste ou faux. Si ce n’est pas correct, je serai content que ceux d’entre vous qui parlent le mandarin m’en informe.

Ceci étant dit, le concept de « crise = opportunité » est intéressant. Il s’applique à de nombreuses activités économiques ; la crise de l’un devenant l’opportunité de l’autre.

Dans le domaine de l’investissement, les fluctuations de valeur sont perçues par une majorité des investisseurs comme une « crise ». Comment les transformer en opportunités ?

Vous avez deux possibilités pour le faire :

Premièrement, acheter massivement des entreprises de qualité au point le plus bas. Ce serait mathématiquement le plus efficace mais cela implique d’investir quand tout le monde dit que c’est la fin du monde. Il faut donc beaucoup d’estomac. Et être sûr que l’on est au point le plus bas. Ce qui est encore plus compliqué !

Deuxièmement, investir un montant fixe à intervalle régulier (la plupart du temps : un montant «x » tous les mois).

Je vous ai fait un petit schéma ci-dessus à titre d’exemple.

En blanc, vous avez le marché et les prix du marché à l’instant « T » d’une entreprise ou d’un fonds d’investissement donné (le détail n’est ici pas important, c’est le mécanisme qu’il faut comprendre).

En rouge, vous avez la manière la plus commune d’investir et le moment auquel la plupart des privés investissent et vendent. Par souci de simplification, j’ai mis des chiffres ronds. Vous voyez qu’ils investissent quand le marché est haut (« je suis le seul idiot qui n’a rien gagné ») et vendent quand le marché est bas (« c’est la fin du monde »). Le contraire du point 1 et exactement ce qu’il ne faut pas faire en somme.

En vert, vous avez l’investissement fractionné avec ses différents moments d’investissement.

Donc la solution « A » rouge investit en une fois quand le prix est à 1’000.- et la solution « B » verte investit 1’000.- par mois quatre fois (une fois à un prix de 1’000.-, une fois à un prix de 500.-, une fois à un prix de 250.- et une seconde fois à un prix de 500.-).

Si nous faisons le bilan (partie « or » sur mon schéma), quand le prix est revenu à 500.-, nous avons la situation suivante:

  • La méthode « A » rouge a 50’000.- sur son compte. Elle a acheté 100 parts à 1’000.- qui valent maintenant 500.-. Son rendement est donc de – 50%.
  • La méthode « B » verte a acheté pour 4 x 1’000.- soit 4’000.-. Par contre, elle n’a pas acheté de l’argent mais des parts d’entreprise. Comme lors du premier achat la part valait 1’000.-, elle en a acheté une, puis deux lors du deuxième achat, puis quatre lors du troisième puis à nouveau deux lors du quatrième. Par conséquent, la méthode « B » verte a maintenant neuf parts. Au prix du jour (500.-), cela signifie qu’elle a une valeur de 500 x 9 soit 4’500.-. La méthode « B » verte a donc gagné 500.-, soit dans le cas présent un rendement de + 12.5% et ce, sur le même marché où la méthode « A » rouge a perdu 50%.

Plus les marchés fluctuent, plus la méthode « B » verte est profitable. C’est ainsi que la crise de certains devient votre opportunité.

Nota Bene : sur des marchés plus stables et dans un investissement à long terme, on peut se permettre d’investir l’ensemble en une fois.

Si vous n’avez pas encore établi votre plan d’investissement mensuel ou que vous ne l’avez pas encore augmenté, je me réjouis d’avance pour votre contact.

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