Entendez-vous, depuis quelques temps, la petite mélopée douce de l’état : « Nous allons dans le mur avec les retraites lalala… » ? Oui ?
L’idée est aujourd’hui de traiter la thématique des dernières votations sur le premier et le deuxième piliers.
Ici, on ne fait pas de politique, j’aimerai plutôt vous partager un constat.
Ce constat est que l’état suisse se rend compte que le système de prévoyance est en train de se casser la figure. J’en veux pour preuve les moyens qu’ils mettent en place pour essayer de résoudre cette équation à vingt-huit inconnues.
L’état voit l’hémorragie venir. Que fait-il ? Il vous dit : « Venez, nous allons mettre des sparadraps. ». Or, en cas d’hémorragie, les sparadraps, cela ne fonctionne pas.
Je pourrais résumer l’idée centrale de ce billet ainsi : pour vous, tout va se résoudre grâce à votre effort à vous, votre épargne à vous. Cela va faire la différence pour vous. Je ne pense pas qu’il faille trop compter sur le deuxième et certainement pas sur le premier pilier.
Pour une raison simple, le système de prévoyance suisse est conçu pour une pyramide des âges … pyramidale. Or, la pyramide actuelle est un « V » et pas une pyramide. Il ne faut donc pas trop compter dessus !
Le remède, votre remède, mon remède est l’épargne personnelle. Finalement, ce billet est une piqûre de rappel pour vous dire : « Réveillez-vous. Prenez le taureau par les cornes. Personne d’autre que vous ne va vous sauver ».
Qu’est-ce que l’épargne personnelle ? Deux grands axes
Premier axe. Cela va être typiquement abordé à la thématique du troisième pilier. Je sais, j’y reviens souvent, mais c’est un des éléments clés. Et si la dernière fois que vous êtes soucié de ce sujet-là, c’était il y a quatre ans et plus, il faut rouvrir le dossier et faire une mise à jour. Ce n’est pas quelque chose qu’on fait une fois dans la vie et que l’on oublie.
Deuxième axe : le monde des investissements. Si vous n’avez pas encore raccroché le wagon et que vous êtes encore à vous dire « Ce n’est pas pour moi. Je n’ai pas l’argent. Je n’ai pas les connaissances. etc… », eh bien, permettez-moi de vous dire que vous trompez. Il faut absolument en parler pour voir ce qui est possible de faire dans votre situation.
Je veux éviter au maximum à mes clients de ne pas voir l’iceberg à l’horizon et de sombrer à la retraite. Plus vite, on prend les bonnes décisions, plus vite on a le temps de virer de bord avant l’iceberg.
Le but ultime est d’avoir le choix lorsque vous arrivez à la retraite. Vous expatrier ou vendre votre maison doivent être le résultat de votre choix et pas parce que votre banque vous force à vendre car vous êtes considéré surendettés avec votre revenu de retraité ou que vous êtes forcés de quitter la Suisse parce que vous comprenez que vous n’avez plus les moyens d’y vivre.
Bref, le but non plus ici n’est pas de vous miner, mais simplement de vous faire réfléchir et d’ouvrir la discussion. Je me réjouis d’échanger avec vous à ce sujet et bien sûr de pouvoir vous conseiller à ce propos.
Sentez-vous libre de partager ce billet à vos proches ! Ils se posent les mêmes questions que vous.