Certains d’entre vous le savent. Il m’est arrivé une aventure en fin janvier.

J’ai fait une appendicite. Je ne pensais pas que cela soit encore possible à mon âge mais finalement oui. 

Je me suis donc retrouvé, par un beau début de soirée d’hiver, dans la salle d’attente des urgences de l’hôpital cantonal de Fribourg.

Après un certain nombre d’examens (palpations, test d’urine, test sanguin, puis scanner), j’ai été opéré sous narcose complète vers 3h30 le lendemain matin pour ressortir vers 13h00.

Un grand nombre de points liés à mon travail ont réémergé dans ma conscience lors de cette expérience.

Lors d’une chirurgie assortie d’une narcose complète, il y a toujours un risque de ne pas se réveiller. La certitude, que grâce à ma planification, ma famille ne serait pas dans le besoin ou jetée hors de la maison si j’étais dans ce cas, m’a rassuré. Paradoxalement, la planification de mon propre décès m’a rassuré.

Après mon opération, l’hôpital m’a mis dans une chambre commune pour ce cas d’urgence. Nous étions cinq dans la chambre. Je n’ai pas pu m’assoupir entre la fin de mon opération et l’arrivée des infirmières pour le réveil vers 08h00.  Je suis extrêmement content d’avoir pu dormir dans mon lit la nuit suivante ! Dans la matinée, j’ai pu discuter avec mes camarades de chambre. Ils m’ont tous dit les mêmes choses :

  • Il est très difficile de dormir avec les bruits incessants et par conséquent, c’est très difficile de récupérer.
  • Ils enviaient les menus des « privés et demi-privés »,
  • Et d’après eux, les médecins visitaient ces derniers en priorité.

En dehors des avantages « classiques » des « privés et demi-privés », il ressort donc que la possibilité de dormir est capitale.

En sortant de l’hôpital, déformation professionnelle, je me suis mis à calculer la facture que j’aurai à payer. Je n’ai toujours rien reçu à ce jour. Mais je pense avoir dépassé ma franchise. 

Comme je n’ai pas de souci de santé, j’ai une franchise à 2’500.-. Par conséquent, je dois payer les premiers 2’500.- et 10% de ce qui est en dessus jusqu’à un maximum de 700.- de plus. J’ai donc un risque maximal de 3’200.- (2’500+700) si le coût de mon opération égale ou dépasse 2’500 + ((700 x100)/10) soit 9’500.-. Or, même en arrivant à ce chiffre de 3’200.-, je serai toujours gagnant avec ma franchise à 2’500.-, par rapport aux primes payées si on prend les trois dernières années. A fortiori, les vingt-trois dernières dans mon cas.

Petit bémol quant à ma prise en charge : j’ai été « lâché dans la nature » sans conseils en termes de nutrition, reprise d’activités physique ou même des choses aussi basiques que comment se coucher et se relever d’un lit normal juste après une opération à l’abdomen. Cela pourrait probablement éviter quelques erreurs si chaque patient recevait un recueil de bonnes pratiques quant à son cas.

Bref, cette expérience m’a permis de réaliser la justesse du proverbe « Quand la santé va, tout va ! ».

Si vous avez l’envie, à la lecture de ce textecourriel, d’examiner la situation de vos proches en cas de décès, vos couvertures santé ou vous pensez que certains de vos proches devraient s’en soucier, vous êtes libres de me contacter.

En vous souhaitant une excellente santé, je vous prie d’accepter mes meilleures salutations!

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